« L'ACTION-X3 a été essentiel pour réaliser ce tour de la France en vélo »

LILIAN, COMMENT S’EST PASSÉ L’AVENTURE « LA GRANDE SORTIE » ?

 

Les cinq premiers jours ont été extrêmement difficiles, émotionnellement comme physiquement. Je voulais faire demi-tour toutes les 5 minutes. J’avais des doutes sur la faisabilité du projet et j’en avais presque oublié que c’était une « étape obligatoire ». Au bout de 7 jours, mon corps s’était habitué. J’avais un bon rythme de 220km par jour puis arrive le kilomètre 150 à Cherbourg et le contrecoup. Je me suis écroulé parterre en larmes, épuisé. J’ai alors décidé de prendre un hôtel où je me suis reposé 18 heures, mon plus gros break sur le parcours. Ça m’a fait un bien fou et j’ai pu repartir le lendemain. Ensuite, les kilomètres se sont enchainés et les Alpes sont passées comme une lettre à la Poste pour enfin boucler la boucle à Aix-en-Provence où j’ai été accueilli par une haie d’honneur chez CROSSCALL !

 

J’ai finalement terminé ce tour de France en 22 jours, roulé au total près de 4000km, pour une moyenne de 10/12h par jour sur mon vélo. Je suis agréablement surpris de ne pas avoir eu de blessures ou de casses mécaniques, malgré les hauts et les bas.

L’aventure a été incroyable, que ce soit sur le plan physique, émotionnel ou au niveau des rencontres sur mon parcours.

 

 

POURQUOI AVOIR VOULU DONNER UNE DIMENSION COMMUNAUTAIRE À CE PROJET ?

 

J’essaie toujours d’intégrer l’aspect communautaire dans mes projets. L’objectif est à chaque fois de donner envie à ceux qui me suivent de réaliser à fond leurs projets, de sortir de sa zone de confort en faisant des choses qui nous font à la fois peur et envie, sans forcément s’engager dans des expéditions énormes.

 

J’ai adoré partager mon expérience sur mes réseaux sociaux et l’événement Facebook de La Grande Sortie. C’était mon petit moment de décompression dans la journée, où je faisais tourner la tête et pas que les cuisses !

 

J’ai reçu de nombreux messages d’encouragement, c’était super stimulant, en particulier dans les moments un peu difficiles.

Quelques personnes sont venues me rejoindre sur les rendez-vous que j’avais fixé tout au long du tour. D’autres personnes qui me croisaient par hasard me disaient « j’ai suivi ton projet, c’est incroyable de te rencontrer » ou « Ah, c’est toi qui fais le tour de la France en vélo ? ». Il y a eu Nicolas, qui m’a cherché toute la journée en voiture et qui m’a offert le déjeuner dans son restaurant. J’ai reçu de nombreux messages de gens me disant qu’ils m’avaient vu et me souhaitaient bonne chance. J’ai même eu des personnes qui sortaient leur CROSSCALL par la fenêtre quand elles me doublaient en voiture. Toutes les rencontres ont été uniques.

 

 

COMMENT AS-TU UTILISÉ TON SMARTPHONE CROSSCALL ET SES ACCESSOIRES TOUT AU LONG DE L’AVENTURE ?

 

Tout d’abord mon smartphone, l’ACTION-X3, a été essentiel pour réaliser ce tour de France en vélo. J’ai pu me géolocaliser et suivre le tracé du parcours, que j’avais préparé en amont, avec l’application Dot Vision.

 

Je suis très content de l’autonomie de ce smartphone. Niveau batterie c’était top. Je ne suis jamais tombé en rade et je n’éteignais jamais mon téléphone. En utilisant uniquement la géolocalisation GPS avec l’application Dot Vision, qui mettait à jour ma position sur le tracé toutes les 20 secondes, il me restait encore 25% de batterie le soir. J’ai tenu au maximum 3 jours d’affilés sans avoir accès à l’électricité, en écoutant 4 à 6h de musique par jour sur Spotify, en ayant le tracking GPS qui tournait en permanence, en utilisant un peu l’appareil photo et les apps de réseaux sociaux. Je n’ai utilisé que deux batteries externes X-POWER sur les trois.

 

Le support guidon X-BIKE n’a jamais bougé, malgré les quelques nids de poule que je n’ai pas vus, rien à dire à ce niveau ! Le fait d’avoir le téléphone entre mes mains, en accès direct sur le guidon avec la carte et le tracé Dot Vision était hyper pratique. Je pouvais voir en permanence où je devais aller sans me poser de questions.

 

La météo n’a pas toujours été facile. J’ai souvent roulé sous des températures caniculaires (dans un col des Pyrénées, il faisait encore 30°C à 2000m d’altitude !), ou sous la pluie, et le téléphone n’a pas bronché.

IL Y AURA-T-IL D’AUTRES PROJETS ?

 

La Grande Sortie n’est qu’un premier entrainement à l’ultra endurance car la finalité du projet est de traverser l’Atlantique à la rame sans assistance. Le tour de la France à vélo m’a servi de base de test sur la préparation et la réalisation d’une telle aventure, que ce soit au niveau de l’entrainement, de la gestion de la condition physique et mentale, de l’alimentation, du plan de route, de la séparation avec les proches etc. Cette fois-ci le défi durerait entre un et 3 mois, d’ici là, il va falloir se remettre en selle !