Ils franchissent le Cap Horn en se guidant avec leur ACTION-X3

   -   8 févr. 2019
Equipe du projet Cap Horn

PROJET CAP HORN

 

Naviguer jusqu’au Cap Horn, en kayak de mer, sans assistance. C’est le défi un peu fou que se sont lancés 6 kayakistes l’hiver dernier. 40 ans après la première expédition, ils pagaient dans le sillon des pionniers et s’attaquent à un cap mythique avec des conditions météorologiques extrêmes – tempêtes, icebergs, trains de vagues de plusieurs mètres de haut, vents forts soufflant parfois à plus de 180km/h, températures négatives.

De ces 500 km avalés à la force des bras, en 17 jours d’autonomie totale, les six kayakistes en ont réalisé un film : « Projet Cap Horn ». Boris Doye, kayakiste et vidéaste, nous raconte l’aventure et nous explique comment ils ont utilisé leur smartphone CROSSCALL ACTION-X3 pour braver ce cap de tous les dangers.

BORIS, RACONTE-NOUS CETTE EXPÉDITION « PROJET CAP HORN »

 

Le Cap Horn, c’est le cap mythique qui fascine tous les marins par ses paysages et ses conditions particulières. On est parti à 6 kayakistes, en décembre 2017, avec le projet de faire le tour du Cap Horn d’îles en îles. On a pagayé dans les traces de la première expédition américaine de 1977 mais cette fois, sans assistance, ou presque. L’armée chilienne nous a imposé d’avoir un bateau qui nous suivait mais on faisait comme s’il n’était pas là.

 

On a mis 17 jours et pagayé 500 km en autonomie totale avec des bateaux qui pesaient jusqu’à 80kg. On peut dire qu’on en a bien chié ! Les conditions météo sont vraiment rudes et moralement, c’est dur. En plus des icebergs, on a eu des tempêtes avec des vagues qui pouvaient atteindre plusieurs mètres de haut, des courants forts, des températures entre -5°C et 5°C, des vents de 50km/h en moyenne, à 180 km/h au plus fort. Bref, ça dépotait !

COMMENT AVEZ-VOUS UTILISÉ L’ACTION-X3 PENDANT L’EXPÉDITION ?

 

En plus d’un routeur qui nous guidait par téléphone satellite et de nos cartes papiers, on avait téléchargé toutes les cartes marines sur l’application Navionics avant de partir. On se guidait en activant seulement le mode GPS. On faisait des points réguliers toute la journée pour recouper les infos et regarder où on en était par rapport à nos tracés. Là-bas, la météo change en 10 minutes et il y a des phénomènes que l’on ne peut pas prévoir, d’où l’utilité d’avoir un GPS performant pour pouvoir te repérer en plein brouillard ou t’abriter dans une crique quand le grain arrive. Ce qui s’est produit plus d’une fois.

 

Le téléphone était tout le temps dans la poche de notre gilet, il était constamment dans l’eau de mer et il n’a pas bronché. On l’avait équipé d’une coque flottante, très pratique en kayak de mer, on en est très content. Niveau autonomie, on le chargeait tous les deux jours avec nos panneaux solaires.

 

On a eu quelques galères avec l’armée chilienne qui n’arrêtait pas de venir nous contrôler. Du coup, on avait stocké tous nos papiers sur l’application Drive pour leur présenter lors des contrôles inopinés…

 

L’ACTION-X3 m’a aussi servi en grande partie pour la réalisation du film. J’enregistrais les sons et les voix des kayakistes avec un micro relié au téléphone qui était placé dans leur gilet.

Pour les vues aériennes, je pilotais mon drone [DJI Mavic Air] avec le téléphone. Son grand écran est super pratique, son niveau de batterie dure plus longtemps et le fait qu’il soit étanche, c’est vraiment cool.

EN IMAGES

 

Boris avec son ACTION-X3 pendant Cap Horn
Equipage Cap Horn project avec leurs bâteaux
Navigateur pendant le Cap Horn
ACTION-X3 avec application guidage Cap Horn
kayakiste durant Cap Horn
Vue Cap Horn avec ACTION-X3
Phoques au Cap Horn pris avec un ACTION-X3